Les émotions d’abord pour une intelligence en commun
La SÈV est l’acronyme de La sensibilité à l’ère de la valorisation. En effet, à notre époque qui se veut consciente des enjeux climatiques, de l’écologie, de distanciation sociale, d’acceptation de la diversité, il est primordial pour nous de rappeler que l’humain est d’abord fait de sensibilité émotionnelle, de communication construite en commun, de tracé et de chemin à parcourir. Pour permettre à chacun de faire de son parcours de vie une référence à connaître, nous avons imaginé ce temps nécessaire à la remise à plat, ce temps de l’écoute par l’autre, de la confiance à retrouver.
Ce dispositif a été créé avec l’objectif de prendre le temps de s’envisager et/ou se ré-envisager en termes de projet social à portée individuelle & collective.
« Avoir des choses à dire, une énergie mais pas de motivation, besoin d’éprouver mais sans trouver les mots, sans pouvoir traduire, sans moyens pour le mettre en forme », c’est à cet endroit-là dans un premier temps que nous vous accompagnons tout au long des 12 mois du parcours.
Construire un projet est une entreprise à échelle humaine
Le dispositif accueil les publics de toutes les générations de 10 à 120 ans ayant la nécessité de trouver un temps de maturation, d’évaluation, une phase de réflexion pour envisager et ré-envisager leur parcours personnel et social.
Le parcours de 12 mois peut se renouveler si nécessaire selon les besoins propres et les pressions sociales en jeu. La construction du projet se fait dans un premier temps avec le développement de la capacité à observer le territoire sur lequel la personne évolue.
La restructuration de ses moyens et de son approche singulière, sont parfois nécessaires pour se sentir en phase avec les autres, cela implique un engagement de fond pour lequel il est préférable d’être prêt ! N’hésitez pas à nous consulter pour un premier rdv ici
Les supports de diffusion de votre projet
Selon la nature de votre projet, un ou plusieurs supports sont envisagés, une édition multimédias est souvent envisagée de façon native car cela permet de questionner la continuité du projet de façon ouverte. Le livre est un support privilégié, car nous mettons en œuvre la chaîne de l’édition et la préservation de ses métiers tels que la reliure et le façonnage. Tous nos livres sont dans un premier temps modélisés et designés avant de créer une filière pérenne, au maximum localement.
L’édition demande de remettre en question un certain académisme et élitisme qui se sont invités dans les arts, apportant confusion et violence au sein d’un chemin pourtant déjà riche de difficultés, celui de “ la création ”. Comme toute chose qui s’oppose à soi, nous pourrons vous conseiller de saisir sa nature et le repousser à sa juste place dans l’approche singulière de votre parcours artistique.
La voix humaine ou la communication vitale
Depuis la création de La Voix Sociale & éditions, Laurie Dyèvre, sa fondatrice, a fait la promotion de la culture de la voix. A travers, entre autres, le parcours voix qui a reçu petits et grands en recherche d’une voie pour leur voix. Notre culture vocale s’est arrêtée en général au plus jeune âge, à l’acquisition de la syntaxe, sauf pour les personnes qui s’exercent à l’oralité, au chant, etc.
Depuis notre naissance, la voix nous aide à nous élaborer à travers le monde. C’est pourquoi elle ne peut pas être qu’un outil ou un instrument. Elle est plutôt un support partagé interne et externe propre à tous les êtres humains et qui met en jeu les éléments. A la différence de l’écoute-l’ouïe qui est et reste ouverte tout au long de notre vie, la voix est une expression discontinue, rythmique. Chaque fois que l’on se parle avec notre voix intérieure, que l’on s’exclame ou encore que l’on s’adresse à quelqu’un, elle met en jeu une partie de l’être et son équilibre aussi.
S’inspirant de multiples pédagogies, Laurie Dyèvre est arrivée au fil du temps à une technique très simple de remise en lien naturel entre corps et esprit, expression spontanée, relation langage/image et image du langage, relations émotions et langage commun. Il y a donc à distinguer plusieurs niveaux de voix pour développer une nouvelle progression qui va venir s’accorder avec le chemin de vie.
C’est sur ce principe de la voix fondatrice d’équilibre pour l’être humain social qu’un accompagnement vocal est proposé à tout moment du parcours La Sèv.
Les langues et la communication interculturelle
La langue est l’une des premières exigences communes de communication propre à une culture : se faire comprendre par un biais cognitif élaboré au fil des siècles. Par l’histoire commune que partagent les différentes civilisations, pays, ethnies, nous pouvons à la fois prendre du recul pour saisir toute l’intelligence de sa création, ou se plonger dans les nuances linguistiques et saisir les relations internes, pour pouvoir distinguer la culture et son positionnement vis-à-vis des symboles et des projections.
Avec différentes approches élaborées au fil des rencontres, la méthodologie d’accompagnement de l’apprentissage, ou échange linguistique, est que pratiquer une langue revient à penser d’une certaine façon, qu’il n’est donc pas possible de travailler une langue sans penser sa pratique à partir de la langue d’origine du locuteur. La linguistique, ou structure de la langue d’origine du locuteur, conditionne l’apprentissage de la nouvelle langue, à partir de là il s’agit d’observer des relations.
Dans le premier temps de langage sans langue que connaît le plus petit humain, la langue n’a pas encore le rôle de représenter ses idées, mais plutôt de capacité à les exprimer. Alors qu’il communique par le son de sa voix et ses mouvements corporels, les adultes, parfois parfaitement figés hormis des parties du visage, arrivent à s’exprimer et se faire comprendre par l’emploi de formulations reconnaissables et distinctes les unes des autres.
Par les différences culturelles donc, nous pouvons y voir autant de moyens de communiquer d’une même chose.